lundi 30 mai 2016

Ye sheng hong cha 2015...

...Aussitôt reçu, aussitôt goûté!

Belles feuilles sèches du Ye Sheng Hong Cha 2015 dans une soucoupe/présentoir par Sylvie Godel;
nouveau yunomi blanc par Ikuyo Pupier, acquis la semaine dernière à la Galerie des Sélènes;
théière "moondust green bell" et son assiette par monsieur Weilong;
shuifang par Jérôme Hirson.


J'avais beaucoup aimé la version 2014 de ce thé, un échantillon "blind test" d'Olivier Schneider (Puerh.fr), qui caché au milieu d'un thème sur le puerh m'avait étonnée et charmée. Surprise par l'odeur des feuilles sèches et suspectant déjà plus que fortement un thé rouge et non un puerh, je l'avais infusé en gaiwan de porcelaine pour ne prendre aucun risque. Je me souviens encore de cette note de rose dominante et de ce côté sucré... un véritable bonbon!

En cette fin d'après-midi, je décide de l'infuser dans ma théière "moondust green bell", en terre nue à l'intérieur. Une théière réservée aux thés rouges chinois et taïwanais. 8g pour un volume de 140ml (pour une fois que je pense à vérifier mes paramètres!). Eau Volcania. Multiples infusions, en mode gong fu.

Déjà, il y a la fleur. Moins éclatante que dans mon souvenir du 2014. Est-ce dû à la terre? Je l’essaierai  en porcelaine pour comparer. Plus précisément, de la confiture de rose. Du miel clair, subtil. Une note discrète de cacao. Le tout soutenu par une élégante note de cuir neuf. Petite pointe d'acidité qui taquine gentiment la langue.

C'est un thé équilibré dans ses arômes. Je le trouve moins "bonbon" que le 2014, moins de risque d'être écœuré aussi. Je suis contente de mon achat. Je sens que je vais passer de bons moments avec ce thé rouge du Yunnan... Des thés rouges qui, jusqu'à ma découverte du Ye Sheng Hong Cha, ne me plaisaient vraiment, mais alors, vraiment pas. C'est ici une belle réconciliation.

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