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mercredi 25 mai 2016

Chawan céladon

Qui ne va pas dormir cette nuit? Oui, c'est moi. Mais je n'ai pas pu résister à l'envie d'inaugurer mon tout nouveau chawan acquis ce soir-même à la Galerie des Sélènes. C'est un bol réalisé par Eukeni Callejo, dont la galerie présente actuellement, et jusqu'au 11 juin, l'exposition Fallen Angel. Et c'est encore un céramiste de par chez nous. Nous sommes gâtés par ici!






J'aime sa forme haute et relativement étroite, son mouvement un peu courbé, déhanché, sa couleur céladon mouchetée par endroit un peu comme des éclaboussures de matcha, son touché lisse et ses petites craquelures...




mercredi 18 mai 2016

Nouvel ustensile: Coupe à Gyokuro

Tasse par Manon Clouzeau et coupelle-infuseur par Kara Leigh Ford
Enfin reçue, cette coupelle dont je vais me servir pour infuser mes gyokuro, et quelques beaux sencha, de manière très intense. Ce n'était pas prévu pour cela à la base, comme plusieurs de mes ustensiles que je détourne pour le thé, mais ça fonctionne pas trop mal.
Ce type de coupelle et cette manière d'infuser, j'en parlais déjà par ici et par . Aujourd'hui, j'ai infusé à l'eau chaude, mais pas trop, relativement longtemps. J'avais peur que ce gyokuro soit passé car c'est le fond d'un sachet ouvert depuis bien longtemps. Pas du tout. Il vieillit très bien. Ces fruits rouges qui vous sautent à la bouche et cette incroyable douceur... J'y retourne!





[edit] Par contre je pense que cet ustensile va retourner à sa place, en cuisine (c'est en fait un repose cuillère), car je le trouve trop gros et pas suffisamment élégant pour le thé.

vendredi 15 avril 2016

Cha No Yu - 1


    Le cha no yu est le cérémonie japonaise du thé. Son origine remonte au VIe siècle lors de l'introduction du thé au Japon concomitante à celle du bouddhisme. Selon l'usage répandu sous la dynastie Tang (618-907), le thé est consommé réduit en poudre et battu dans l'eau chaude, c'est donc sous cette forme qu'il apparaît au Japon. Au IXe siècle, des bonzes ramènent de Chine les premières semences de thé.
      
    A la suite de la chute de la dynastie Tang, la Chine connait une période d’instabilité, les échanges avec le Japon sont interrompus et pendant deux siècles, le thé disparait du Japon.
 
    Au XIIe siècle, le moine japonais Eisai part étudier le bouddhisme en Chine. Il y réside 24 ans sous la direction de maître chan. A son retour, il réintroduit le thé et développe les théories chan. Il est considéré comme créateur de la cérémonie cha no yu. Une cérémonie donc très empreinte du bouddhisme zen (zen étant la prononciation japonaise de chan).
     
    Mais c'est sans doute Sen No Rikyu, au XVIe siècle, qui marque le plus de son empreinte cette cérémonie en la codifiant jusque dans le moindre détail.



       Le 14 décembre 2013, nous avons pu assisté à un extrait d'une des cérémonies du thé japonaises, au marché de St-Médard-en-Jalles, grâce à l'importateur de thé japonais UMAMI (qui depuis a malheureusement cessé son activité). Souvenirs :

 



 









 

 




dimanche 5 juillet 2015

Gyokuro en coupelle...

Je l'ai écrit précédemment, je n'ai pas de coupelle "Watada". Cet instrument japonais, auquel je donne le nom du seul créateur que je connaisse, permettant des infusions à froid très concentrées. C'est en fait une simple coupelle avec un bec verseur. Donc, je n'ai pas de "Watada"... mais j'ai des soucoupes !

Utilisation d'une de mes soucoupes de Sylvie Godel pour infuser à froid le Gyokuro de chez Tamayura :


Première infusion, l'eau à température ambiante dépasse à peine au-dessus des feuilles. Je vois ces-dernières se gonfler de seconde en seconde. Quand elles sont bien gorgées d'eau, je verse dans la petite tasse. Ouah ! C'est très intense. Pour les infusions suivante, je mets un peu moins d'eau puisque les feuilles sont déjà réhydratées. Tout juste au niveau des feuilles. J'attends peut-être une petites poignées de secondes avant de verser dans la petite tasse de dégustation. Les liqueurs, à peine quelques millilitres, sont toujours aussi concentrées. C'est à vous tourner la tête !

J'aime bien ce mode d'infusion. J'ai quelques projets (une nouvelle acquisition ?) qui me trottent dans la tête...

mercredi 1 juillet 2015

Il fait trop chaud...

Se rafraichir avec un thé vert  préparé à froid. Oui. Mais lequel ? J'opte pour un Gyokuro. Je n'ai pas de coupelle comme celles créées par "Watada", aussi je sors mon shibo, il fera l'affaire. Je dilue tout de même un peu plus qu’avec un watada. Un verre à calva pour savourer cette liqueur. Des feuilles, de l'eau à température ambiante, de multiples courtes infusions...
 
La liqueur, d’un vert un peu jauni, est trouble. En bouche, elle est épaisse et veloutée. Les arômes végétaux sont intenses. Plus discrète, une note de fruits rouges se dévoile au fur et à mesure des infusions. Mais ce qui me frappe en premier, c'est la puissante saveur umami. C'est incroyablement doux... presque trop pour cet instant où je ne rêve que fraîcheur et vivacité. Aurais-je dû choisir un sencha ? C’est possible.
 
Mais, ce Gyokuro fini par plaire à mes papilles et me fait passer un très agréable moment. Je ne peux m’empêcher de le ré-infuser, encore et encore... Je crois que je deviens accro.


EDIT (20h15) : La liqueur devient plus clair (moins trouble), les temps d'infusion s'allongent, l'umami se fait plus discret, et aux fruits rouges commencent à s'ajouter des notes de bonbons aux fleurs (violette, etc.). Délicieux. Je kiffe !



(Une seule photo pas terrible car la batterie de mon appareil m’a lâchée en tout début de session.)



Cf forum.

samedi 20 juin 2015

Le plaisir de ce vendredi soir...

... trouver en arrivant chez soi un petit colis en provenance du Japon.
Kirishima matcha (Okumidori), youhou !
Kagoshima Sencha Yamakai
Kagoshima Sencha Okuyutaka
Miyazaki Kamairicha Okumidori, miam !
Miyazaki Haru Bancha... Tiens le sachet est ouvert... et des feuilles semblent s'être déjà jetées dans l'eau chaude... Sympathique petit thé vert pour le soir.

Voilà. Tranquillement, nos nouveaux thés arrivent... Aux suivants !

jeudi 11 juin 2015

Baptême du chawan du céramiste Paulo Alves... Photos.

Voici donc le réponse à la petite devinette précédente. Un joli cadeau offert par Patrick pour mon anniversaire... J'aime ! Je l'ai donc inauguré avec mon matcha préféré, Organic Kirishima Matcha de 2013 (cultivar Okumidori) de chez Yuuki-cha. Enjoy !

 



vendredi 2 janvier 2015

Organic Kagoshima Sencha Kirishima No Kaori, spring 2014

Kagoshima Sencha Kirishima No Kaori 2014 du site Yuuki-Cha, tasse de la céramiste Ikuyo PUPIER, kyusu de la boutique Lupicia
Ce soir je découvre ce sencha, dont les parfums embaument autour de la table. Ses arômes herbacés et beurrés (beurre noisette) sont très agréables. Léger umami, très doux. La liqueur d'abord coulante devient légèrement soyeuse pour caresser la langue avec délicatesse... Un bien joli sencha. Déjà trois infusions, mais il n'a pas encore tout donné. J'y retourne !

Bonne soirée et à bientôt.

vendredi 29 août 2014

Boisson au matcha sucré

En fin de matinée, j'avais envie de quelque chose de gourmand et nourrissant. J'ai pensé à un cacao. Mais puisque j'étais lancée sur les thés japonais, je me suis dit autant continuer. L'idée d'un matcha latte m'a traversé l'esprit, jusqu'à ce que je me rende compte que je n'avais plus de lait. Soit. Je me tourne donc simplement sur un matcha sucré (mélange tout fait) préparé à l'eau chaude. J'aime le matcha quand il est bien onctueux, bien épais. Mauvaise idée : trop sucré ! Je dilue. C'est mieux. Je fini le bol sans problème. Une boisson chaude sucrée qui doit pouvoir avantageusement remplacer le chocolat du matin... Mais avec du lait, ce doit vraiment être meilleur, ça doit apporter un peu l'épaisseur qui me manque ici. Un peu plus le goût du thé serait intéressant, aussi. Rajouter du matcha nature au mélange ? Faut voir.
En tout cas, il m'a donné envie de préparer une glace au matcha... Mince, le congélateur n'est pas en marche ! Ce sera pour une autre fois.

(Note à moi-même : brancher le congélo!)

Gyokuro de Yame

Une drôle d'idée, ce matin : boire du Gyokuro !

Les feuilles sèches de ce thé japonais m'ont inspirée. Parfum végétal, beurré, d'abord surtout sucré pour sentir ensuite comme du salé (umami peut-être?).

Infusion au tout petit (80ml) shiboridashi en terre non émaillée, eau pas trop chaude, pas mal de feuilles, plusieurs infusions de moins d'une minute. (Notez comme tout est dans la précision, le souci du détail, l'exactitude du paramètre.)

Ce qui me marque sur la première liqueur, c'est tout ce sucre, cette grande douceur, presqu'excessive. La deuxième est plus équilibrée, toujours douce, avec le pôle végétal qui prend le dessus, ponctué d'une délicate note marine. Les suivantes seront dans la même lignée. (Je crois pouvoir y confirmer la présence de ce qu'on appelle umami.)
 
J'ai augmenté la température de l'eau à la troisième ou quatrième infusion pour tenter d'avoir plus de... "caractère". Bah! Il a un caractère doux et tendre ce Gyokuro. Aucune amertume.

La prochaine fois, je l'infuserai dans très peu d'eau, pour voir ce que ça donne.

Merci Olivier L. pour cette jolie découverte !

mercredi 30 juillet 2014

Kamairicha Sayamakaori de Miyazaki

Tout juste ouvert le sachet de ce deuxième kamairicha en ma possession. Même région mais autre cultivar. Ce sayamakaori est plus chaleureux et doux que l'okumidori, mon coup de cœur, plutôt floral, végétal et frais.

L'odeur des feuilles sèches est chaleureuse avec surtout des notes de fruits à coque.
A la première gorgée, c'est la couleur jaune qui s'impose à moi : le soleil, les fleurs (genêt et, dans une moindre mesure, camomille), la douceur de vivre et l'herbe jaunie... En tête du panel aromatique, de fabuleuses notes de fruits à coque (noix, noisette grillée, fève tonka). En petite touches plus discrètes, quelques notes de petit pois cru, ou juste blanchi, et une petite pointe d'acidité qui rafraichit légèrement cette liqueur chaude et gourmande.
Un moment "cocooning" très appréciable avec ce kamairicha... et mon petit shibo d'amour!  



[2014, Organic Miyazaki Kamairicha Sayamakaori, Yuuki-Cha]

lundi 21 juillet 2014

Fraicheur de sencha...

J'ai mis le reste de Sencha de Yame, peut-être une bonne quinzaine de grammes, dans 3l d'eau froide.
C'est vert, c'est trouble, même que c'est bouillasseux dans la bouteille... Pas de doute, c'est un fuka !
La sensation sur la langue est assez lourde et caressante. La liqueur est douce, presque sucrée, végétale (mais pas trop épinard, on est loin de la soupe de légumes verts là!) avec une subtile et délicate amertume qui irait presque vers la fleur. Une légère impression... citronnée (?) agrémente le tout.
Bref, une boisson agréablement fraiche, douce et désaltérante.
Tchin !




Le fuka, c'est plutôt mieux froid ! Hahaha ! ;p

samedi 12 avril 2014

Konacha

Ce matin, emmanchant sa guitare, ma douce mie, chante à mon oreille :

Are you going to St Médard fair ?
Parsley, sage, sencha and thyme !
Remenber me to Nakao and Arnaud
They once had a good shop there
Parsley, sage, gyokuro and thyme.


Et donc, enfourchant mon fière destrier,
A la foire de St Médard, je suis allé,
Arnaud et Nakao ai rencontré
Avec eux ai longuement conversé,
Je leur ai acheté du konacha
Ce sont 3 madeleines au matcha
Qu'ils m'ont offert avec ca.

Arigato.



C'est un konacha de Yame (ils ne vendent que des thés de Yame). Le konacha est un mélange de brisures de sencha et de bourgeons. Il est très, très, très, trèèèès brisé.
   
Arnaud nous dit qu'au Japon, il est traditionnel d'offrir un konacha à la fin du repas dans les restaurants à sushi.
  
Il conseille de l'infuser 1 minute à 1 minute 30s. Mais le découvrant si brisé, nous décidons de l'infuser moins dans un filtre (chaussette) offert spécialement pour cet usage.
Le thé sec a une odeur d'herbe (de pelouse), d'épinards, une odeur fraîche légèrement citronnée. Si vous avez déjà mis du citron sur votre pelouse 1/ vous êtes fous 2/ vous voyez de quoi je parle (enfin, je crois).
   
Chaud, le konacha a l'odeur de l'herbe humide et citronnée.
La liqueur est claire, brillante (le thé a été filtré).
En bouche, après une infusion de 30 s à 70°C, le gout est léger, citronnée mais aussi beurrée. En deuxième infusion (1 minutes), le thé développe un peu d'umami, sinon, il est sur les mêmes notes.
 

Conclusion :
A refaire en l'infusant plus longtemps, cad en suivant les conseils du vendeur!!


Un article plus complet sur ce qu' est le konacha : http://www.hibiki-an.com/sp/contents.php/cnID/56



[Edit du 14 avril 2014]

Voici ce que Florent Weugue nous en apprend ensuite : 
" Un konacha s'infuse en principe dans une passoire (il existe des passoires dédiées en bambou, mais une petite passoire à thé en inox fait aussi bien sinon mieux l'affaire), on verse l'eau chaude au-dessus qui s'écoule dans la tasse en dessous (très rapide et simple, suffisamment fort, c'est pour cela que l'on s'en sert dans les resto de sushi, enfin qu'on s'en servait, aujourd'hui 99% des resto de sushi utilisent de l’instantanée). A défaut en théière se sera plutôt quelques secondes d'infusions. La photo sur le site ressemble plutôt à un autre "demono", le mecha (d'ailleurs, "bud-tea", traduit littéralement veux bien dire "mecha" 芽茶), qui est en effet composé de brisures de feuilles et de bourgeons (bud, ou me) alors que le konacha (kona = poudre) est vraiment plus fin encore.L'un et l'autre, comme le kukicha, son issu du trie lors de la phase de finition d'un thé, sencha ou gyokuro par exemple. Sorte de recyclage en quelque sorte. "

 
 Nous essayons donc cette technique. C'est différent. Le thé est plus fort et nous convient mieux. Amusant de voir que si rapidement ça donne quelque chose !



Patrick