lundi 27 octobre 2014

Eclat lunaire... Reflets bleu-vert...



... Saurez-vous éclaircir ce mystère ?

Antoine a trouvé une réponse bien tentante... Mais non, ce n'est pas un wok pour la dessiccation ou pour la torréfaction.

Cette deuxième photo vous aiguilleras sans doute sur la bonne piste. Après l'éclat lunaire, voici les reflets bleu-vert :
Alors ? Plus facile, n'est-ce pas ?

vendredi 24 octobre 2014

Thé et xiang qi

Le thé est toujours meilleur quand il est partagé.
Quelques tasses issues des montagnes de Taiwan (wulong Longfengxia) et le plaisir de jouer aux échecs chinois, le jeu de l'éléphant, le xiang qi.



jeudi 23 octobre 2014

Un moment rassérénant

Le thé est toujours un plaisir. Plaisir de "jouer" avec de nouveaux ustensiles pour "s'amuser" à gong fu cha.
Plaisir d'être assis en face du Soleil, directement sur l'herbe à côté du vieux chêne qui semble protéger et rendre sacré l'espace.
Un moment de sérénité. Un moment de paix.



samedi 11 octobre 2014

Retour sur le "Mai Xiang" Tie Guan Yin

Ayant apprécié le jeu de la "nez gustation", je décide de le recommencer aujourd'hui. Je m'aperçois en postant que j'ai choisi par hasard un des derniers thés que nous avions passé en revue.

Il est emballé par petit sachet de 7g et chaque paquet n'est pas nécessairement identique à l'autre. La nez-gustation implique de se concentrer vraiment sur les odeurs et donc, elles sont peut-être mieux identifiées.
De plus, entre ce qui est ressenti et ce qui est transmis par l'écrit, il y a toujours une déperdition. Enfin, aujourd'hui le thé est infusé au gaiwan de porcelaine. Tout ceci explique sans doute les différences entre les deux compte-rendus.

A froid, le thé dégage des odeurs de bois dont quelques notes de pin, des odeurs de fleurs également, très légères. Les notes sont fraîches, le boisé domine et c'est un boisé multiple.

Posé dans le gaiwan chaud, l'odeur est très fleurie puis fruitée et finalement légèrement épicée. L'arôme fruité s'apparente clairement au cassis. Un cassis léger qui évolue vers le sureau avant de prendre un aspect plus citronné.

Sur le couvercle du gaiwan, l'infusion dépose une odeur très typique de ce tie guan yin mais que je ne sais définir. Elle tire un peu vers le champignon blanc de Paris. S'y retrouve également une odeur de cendre, mais de cendre parfumé comme celle d'un encens. Quelques secondes plus tard, on retrouve à plein le cassis, qui cette fois est confit et s'associe à la pâte de coing.

Le nez au-dessus de la liqueur reconnait la pâte de coing, le cassis et le citron.

En bouche, c'est d'abord cette note caractéristique et indéfinissable qui s'exprime. Ensuite, le cassis, le coing, le citron et même un zeste d'orange. Le cassis et le coing dominant largement. En finale, une légère saveur de papier.

A la deuxième infusion, les mêmes notes, mais très effacées. A la troisième, le thé est épuisé.

mercredi 8 octobre 2014

Une "nez gustation" de Fo Shou

Suite à une suggestion sur le Forum des amateurs de thé, voici une nez-gustation, cad une dégustation où l'on ne s'intéresse qu'aux odeurs et parfums sentis par le nez.

Et le thé qui me tombe sous le nez est un Fo Shou de Terre des Thés.
Ce Fo shou est un wulong de Taiwan. Fo Shou signifie la main de Bouddha, ce théier ayant une feuille très découpée qui rappelle celle de l'arbuste dont la feuille dessine une 'Main de Bouddha' .

A froid, le thé rappelle l'amande fraîche et la noix. Egalement le bois jeune, peut-etre du noisetier. Il y a également une pointe d'acidité qui évoque la groseille.

Dans le gaiwan réchauffé, les billes de ce thé développent des notes de pâtes de fruits : de la groseille, du cassis, de la cerise. Difficile à dire. Peut être les trois entremêlés. L'odeur boisé du noisetier persiste  en avant-plan de la gelée de groseille.

L'eau est versée sur le thé et les billes s'ouvrent. Le couvercle du zhong ne récupère pas d'odeurs très agréables. S'il y a un parfum épicé qui rappelle la groseille, ce qui dominent ce sont l'herbe et la salade cuites.
Une fois le thé versé, le couvercle offre des arômes de bois et, légèrement, de miel.

La liqueur répand une bonne odeur de thé chaud (si, si !) mais aussi d'herbes et de légumes cuits, et une pointe de cassis.
Sans être très éclatant, les arômes en bouche sont plus forts et plus agréables que le nez. Mais il faut reconnaitre que l'eau utilisée ne convient pas à ce thé. D'un pH trop élevé, elle efface et alourdit les notes de ce Fo Shou.