C'est alors qu'on m'offrit les
clefs d'or du thé. Vibraient trompettes, la sonnette fut le sésame
du grand temple. Avec Ségolène, nous entrâmes pour la première
fois dans la Maison des Trois Thés. Et trois thés nous furent
offerts.
Un thé vert, capture suprême des effluves du printemps !
Un thé vert, capture suprême des effluves du printemps !
Un thé wulong où le litchi se disputaient à l'orange et au citron ! Miracle !
Un thé sombre du monde des caves et des poulaillers, des forces chtoniennes du souvenir de l'enfance en campagne, nimbées de miel d'acacia.
Trois thés. Trois richesses aromatiques. Trois mondes La grande découverte que le thé est une boisson chinoise qui se boit, non, qui se déguste, qui ravit le palais, qui enchante les sens. Une boisson, une fantaisie d'arômes, une gastronomie à elle seule.
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