Notre tout premier livre sur le thé, si je ne m'abuse... Mais pourquoi ?!
Cet ouvrage (édition de janvier 2006) est une vitrine de la société Mariage Frère et un catalogue de leurs thés, classés par pays d'origine pour les grands crus. L'on nous y présente l'entreprise et son histoire :
Et puis, franchement, ils se pètent les bretelles* chez Mariage !
Il n'y a pas grand chose non plus à apprendre à l'intérieur. L'histoire du thé, ses légendes, les différentes familles de thé, leurs modes de préparations y sont tout de même survolés. Parfois agrémentés de quelques platitudes.
Le tout flotte dans les brumes légendaires et poétiques... Pour illustrer ce propos, un thé au hasard :
Mais le pire est sans doute cette nostalgie du colonialisme qui englue la totalité de l'ouvrage, texte et illustrations comprises.
Un petit livre d'une centaine de pages environ, pour pas grand chose au final. Un ouvrage pas très instructif, pas très intéressant.
"La passion du thé, l'esthétisme, le raffinement et la recherche de la perfection guident MARIAGE FRÈRES depuis plusieurs générations.
Dès le XVIIe siècle, les ancêtres de la famille MARIAGE élaborèrent des principes aujourd'hui perpétués et développés pour donner naissance à un véritable Art Français du Thé.
Cet Art, selon MARIAGE FRÈRES, embrasse l'ensemble de ce qui concerne le "Breuvage Spirituel", résultat de savantes combinaisons entre repères culturels et considérations esthétiques et gustatives."
Bref, de la publicité à grand coup du rabâchage du nom de l'entreprise. Procédé quelque peu lassant, n'est-ce pas ?"De l'origine de la famille MARIAGE et du rôle essentiel qu'elle a joué dans le commerce des thés, épices et denrées coloniales en France."
Et puis, franchement, ils se pètent les bretelles* chez Mariage !
Il n'y a pas grand chose non plus à apprendre à l'intérieur. L'histoire du thé, ses légendes, les différentes familles de thé, leurs modes de préparations y sont tout de même survolés. Parfois agrémentés de quelques platitudes.
"Au XVIIe siècle, le thé était la boisson de l'aristocratie, une denrée coloniale rare en Europe vendue à prix d'or. Il était alors souvent conservé dans des "tea caddies" (mot tiré du malais "kati", qui désignait un poids d'environ 570g), coffrets en bois précieux, véritables œuvres d'ébéniste.
Pour éviter la tentation de ses domestiques, la maîtresse de maison fermait à clé son coffret à thé. "
"La dégustation du thé procure un plaisir esthétique qui naît en grande partie des ustensiles employés."
Le tout flotte dans les brumes légendaires et poétiques... Pour illustrer ce propos, un thé au hasard :
"T147 FLEUR DE DARJEELING
D'une rencontre sur les hauts plateaux himalayens entre le dégustateur de MARIAGE FRERES et le planteur du jardin d'Ambootia s'est produite une mystérieuse et délicate alchimie, point d'équilibre où feuilles et fleurs de théier conjuguent leurs fragrances. Fleur de Darjeeling a pour base un exceptionnel thé bleu à la douce saveur de miel, doré comme du pollen, auquel les fleurs blanches du théier apportent leur tendre parfum. Très frais en bouche, c'est une rareté."
Mais le pire est sans doute cette nostalgie du colonialisme qui englue la totalité de l'ouvrage, texte et illustrations comprises.
Un petit livre d'une centaine de pages environ, pour pas grand chose au final. Un ouvrage pas très instructif, pas très intéressant.
* "se péter les bretelles" : se vanter. Expression québecoise que j'adore. Coucou Philip ! ;-)
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